La spécialiste en contrôle aérien, Amber Hegland, change notre perspective
« Je crois que les mamans font de très bonnes contrôleuses aériennes », affirme Amber Hegland en rigolant.
Étonnamment, c’est le père d’Amber qui lui a fait connaître le métier.
« Il m’amenait près de la tour de contrôle, je courrais sur les pistes. Il était aussi pilote et je l’ai souvent accompagné dans ses vols. »
Maintenant, c’est Hegland qui guide les pilotes et surveille leurs trajets du point A au point B. Nous sommes chanceux qu’elle connaisse aussi bien son métier.
« Il y a toujours un nombre important d’aéronefs en vol. »
Comme dans toute situation où le nombre de variables à prendre en compte est infini et les imprévus sont nombreux — par exemple, lorsqu’on doit conduire dans un trafic dense — on maîtrise la situation uniquement jusqu’à un certain point. Plus on obtient d’information sur les variables en jeu, plus on a de chances de prendre de bonnes décisions.
Nous avons donc rencontré Hegland pour discuter de l’importance de demeurer vigilant en plein imprévu et pour avoir son opinion sur la caméra* 360˚ en option du Lincoln MKX 2016. Il se trouve que peu de gens sont aussi compétents qu’une contrôleuse aérienne quand il s’agit de perceptions et de prise de décision instantanée.
VIGILANCE AUX COMMANDES
« Je pense que les capacités visuelles d’un être humain sont limitées. Sauf que, si quelqu’un ou quelque chose peut l’aider en lui donnant une vue élargie, ça peut être assez rassurant. »
Que vous surveilliez un aéronef ou que vous soyez derrière le volant, il est nécessaire d’avoir une attention accrue, pour prendre de bonnes décisions en toute confiance.
« La vigilance est au coeur de mes activités quotidiennes », nous confie-t-elle. « On doit communiquer les informations relatives à la circulation chaque fois qu’un aéronef s’approche d’un autre. »
Lorsqu’un pilote passe d’un espace aérien à un autre, Hegland doit l’informer de l’emplacement précis de tous les avions dans cet espace et cette dernière est responsable de 6 espaces aériens.
« C’est une question de vitesse. Les contrôleurs ont l’équipement nécessaire pour évaluer où se trouve un aéronef et où il se trouvera tout au long de son itinéraire. L’objectif, chaque jour, c’est d’être efficace. »
Bien entendu, les pilotes ne doivent pas se fier uniquement aux contrôleurs.
« Ils ont eux aussi besoin d’être vigilants, ça fait partie de leur travail. Ils ont besoin d’un plan de leur trajet, d’être au courant de la météo, de bien connaître l’aéronef qu’ils pilotent.
Cette nécessité d’une attention accrue s’applique à tous les moyens de transport. Les conducteurs automobiles sont des pilotes à part entière.
NOS PERCEPTIONS SUR LA ROUTE
« Quand je conduis, ça me fâche de voir que si seulement les autres conducteurs avaient une vue élargie ou une meilleure perception de ce qui se passe autour d’eux, ils seraient en mesure de prendre de meilleures décisions. »
Amber examine la caméra* 360˚, disponible en option, du nouveau Lincoln MKX. Cette caméra offre au conducteur une vue périphérique et de plongée de ses environs, lorsqu’il se trouve en terrain plus difficile, dans un stationnement, à une intersection ou dans une entrée de cour.
« Dans mon travail de contrôleuse, c’est l’intuition qui constitue mon instrument principal. Mais les outils et l’équipement sont là pour renforcer ma confiance et ma compréhension des tâches à accomplir pour les pilotes. Il ne s’agit pas uniquement de comprendre la 3e dimension, mais aussi la 4e, puisqu’on a toujours besoin de faire des projections dans le temps en tenant compte de la vitesse. Notre conscience spatiale nous permet de garder une longueur d’avance. »
Chaque avion transporte environ 200 personnes et Amber se charge d’environ 600 avions par jour. Aux yeux de beaucoup de gens, il s’agit d’un métier des plus stressants, mais Amber semble très à l’aise. Sûre de ses décisions, elle se concentre sur la vue d’ensemble.
« J’adore les gens avec qui je travaille, j’adore les pilotes. J’ai un impact sur des milliers de vies chaque jour. Certaines personnes retournent peut-être chez elles visiter leur famille ou se rendent à des funérailles, d’autres vont chercher leur nouvel animal de compagnie ou compléter un processus d’adoption. Je sens que je participe à quelque chose de plus vaste, qui va au-delà de mon individualité. Je participe à ce que ces gens se rendent le plus rapidement et de la manière la plus sécuritaire possible à leur destination. À la fin de la journée, je me sens vraiment bien. »
Et ça, c’est aussi une question de perspective.
* Les caractéristiques d’aide à la conduite sont complémentaires et ne remplacent aucunement l’attention et le jugement du conducteur, lequel doit quand même maîtriser le véhicule.